Et si vos problèmes étaient votre plus grande opportunité ?
Nous avons souvent tendance à voir les problèmes comme une malédiction, une injustice, voire un obstacle qui nous empêche d’avancer. Pourtant, dans bien des cas, le problème est le point de départ de la transformation. C’est souvent l’inconfort qui fait naître l’innovation.
🚀 Quand un problème change le monde : l’exemple de SpaceX
Au début de son aventure, SpaceX s’est heurté à un problème de taille : les fusées disponibles sur le marché étaient tellement chères qu’elles auraient englouti tout leur budget. En analysant la situation, ils ont compris que le vrai problème n’était pas le prix des fusées, mais le fait qu’elles étaient jetées après un seul vol.
Imaginez que vous deviez mettre votre voiture à la casse à chaque fois que le réservoir est vide : absurde, n’est-ce pas ?
C’est de là qu’est née l’idée révolutionnaire de réutiliser les fusées, en les faisant atterrir sur une plateforme flottante en mer.
Tout le monde les a pris pour des fous… jusqu’au 8 avril 2016, jour où ils ont réussi.
Sans ce problème initial de coût, la conquête spatiale serait peut-être restée un modèle de gaspillage.
🧭 Parfois, un problème n’en est pas un
Prenons un autre exemple : la conduite à gauche au Royaume-Uni.
Pour quelqu’un né dans un pays d’Europe continentale, conduire à gauche paraît d’abord être un cauchemar. Mais ce n’est pas un vrai problème : les mêmes règles, les mêmes réflexes s’appliquent, simplement de l’autre côté.
La seule différence, c’est l’habitude.
C’est une belle métaphore de la vie :
Ce que nous appelons souvent un « problème » n’est parfois qu’une situation nouvelle, qui demande un temps d’adaptation.
Ce n’est pas le monde qui est difficile — c’est notre résistance au changement qui l’est.
🧩 Mais alors, qu’est-ce qu’un vrai problème ?
Un dirigeant pourrait dire :
« Mon entreprise ne génère pas assez de revenus pour couvrir ses charges. »
La tentation est grande d’accuser les circonstances : les fournisseurs trop chers, les clients trop rares, la concurrence déloyale.
Mais parfois, le problème n’est pas à l’extérieur. Il vient de notre gestion interne :
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Mauvaise allocation des ressources,
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Absence de vision claire,
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Manque de contrôle des coûts ou d’innovation.
Tant que nous plaçons la faute à l’extérieur, nous restons victimes.
Mais lorsque nous disons :
« C’est mon problème, donc c’est à moi de le résoudre »,
nous reprenons le pouvoir d’agir.
Un problème n’est donc pas une fatalité, mais un appel à la responsabilité et à l’action.
⚙️ Les pièges psychologiques qui nous bloquent
Deux phénomènes bien connus expliquent pourquoi nous restons parfois coincés face à un problème :
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La “Sunk Cost Fallacy” — l’erreur du coût irrécupérable.
Plus on a investi dans une mauvaise décision, moins on ose faire marche arrière.
On préfère « continuer » plutôt que d’admettre une erreur. Résultat : on perd encore plus. -
Le “Not-Invented-Here Syndrome” — le refus d’une bonne idée parce qu’elle ne vient pas de nous.
Nous rejetons les solutions externes, même si elles sont meilleures, simplement par orgueil ou sentiment de territoire.
Ces biais mentaux nous empêchent souvent de résoudre les vrais problèmes, car ils nous enferment dans nos propres schémas de pensée.
💭 La double clé de la résolution de problème : créativité & décision
Une fois la cause identifiée, deux étapes sont essentielles :
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Être créatif pour imaginer des solutions nouvelles,
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Décider et agir.
La créativité sans décision reste une rêverie.
La décision sans créativité conduit à répéter les mêmes erreurs.
Le vrai progrès naît quand nous faisons les deux : penser autrement et oser agir.
🔍 La méthode des “5 Pourquoi”
L’une des techniques les plus puissantes vient de Sakichi Toyoda, fondateur de Toyota :
Posez cinq fois la question “Pourquoi ?”
À chaque réponse, creusez plus profondément.
Au cinquième “Pourquoi”, vous touchez souvent la cause racine — et donc la solution réelle.
C’est simple, mais redoutablement efficace.
⚡ Le cycle OODA : Observer, Orienter, Décider, Agir
Face à une surcharge d’informations, beaucoup d’entreprises tombent dans la paralysie de l’analyse.
Le cycle OODA permet de s’en sortir :
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Observer sans juger,
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Orienter en fonction des objectifs,
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Décider d’une action claire,
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Agir rapidement.
C’est un outil puissant pour reprendre le contrôle dans un monde saturé d’incertitudes.
🎯 En conclusion : le problème n’est pas le problème
Un problème n’est pas un obstacle, mais un message.
Il nous indique ce qui ne fonctionne plus, ce qui doit évoluer, et où se trouve notre prochain niveau de croissance.
Ceux qui apprennent à aimer les problèmes deviennent ceux qui créent les solutions.
Alors, la prochaine fois qu’un défi se dresse devant vous,
ne dites pas : “Pourquoi moi ?”
mais plutôt : “Pourquoi pas moi ?”
TVA intracommunautaire : les erreurs fréquemment commises par les filiales germanophones en France — et comment y remédier.
La gestion de la TVA intracommunautaire se présente comme un véritable défi pour les filiales allemandes, autrichiennes ou suisses installées en France. Cet article permettra aux filiales de sécuriser leurs obligations fiscales dans un environnement où le système de TVA se veut de plus en plus complexe.
Bien que l'Union européenne ait harmonisé une grande partie des règles fiscales, chaque pays conserve ses particularités qui peuvent facilement piéger les entreprises, même expérimentées.
Chez AKM & CONSULTING, cabinet d’expertise-comptable franco-allemand, nous accompagnons des filiales germanophones sur le territoire français. Nous avons identifié un ensemble d’erreurs récurrentes — souvent coûteuses — liées à la TVA. Voici les principales, et nos conseils pour les éviter.
1.Mauvaise utilisation des numéros de TVA intracommunautaire
De nombreuses entreprises omettent de vérifier la validité du numéro de TVA de leurs partenaires européens. Conséquence : les factures émises sans numéro valide peuvent être requalifiées, avec régularisation de TVA à la clé.
👉 Bon réflexe : Vérifiez systématiquement les numéros et conservez une preuve de cette vérification.
2.Erreurs dans les déclarations DEB/EMEBI
La DEB (remplacée partiellement par l’EMEBI) est une obligation statistique et fiscale pour toute entreprise française qui échange des biens au sein de l’UE. Trop de filiales sous-estiment son importance ou la remplissent de façon incorrecte.
👉 Bon réflexe : Confiez cette tâche à un interlocuteur qui maîtrise bien les seuils, les codes marchandise, et la logique statistique française.
3.Retards de remboursement de TVA étrangère
Certaines filiales françaises récupèrent difficilement la TVA payée en Allemagne ou dans d’autres pays de l’UE, faute de procédure maîtrisée ou de pièces justificatives conformes.
👉 Bon réflexe : Anticipez les délais, préparez un dossier solide et faites-vous accompagner par un cabinet qui connaît les administrations fiscales des deux côtés du Rhin.
4.Mauvaise facturation des prestations de services intra-UE
Dans les prestations de services (notamment B2B), les règles de territorialité sont complexes. Une erreur dans la localisation du service ou dans le mécanisme d’autoliquidation peut entraîner des redressements.
👉 Bon réflexe : Faites auditer vos schémas de facturation : ce qui semble "logique" en Allemagne ne l’est pas forcément en France.
Conclusion : une vigilance indispensable à tous les niveaux.
Même pour les groupes structurés, la TVA reste une source majeure de litiges avec l'administration fiscale. Les filiales germanophones doivent adapter leurs pratiques aux règles françaises — sans perdre de vue les obligations européennes.
Notre conseil :
ne sous-estimez pas la complexité locale. Faites-vous accompagner par des professionnels qui parlent votre langue… et celle de l’administration française.
E-commerce et TVA en France : ce que les filiales germanophones doivent absolument savoir
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